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Dimanche 1 février 7 01 /02 /Fév 15:27

La mort rôde, ici , toujours, maintenant. elle peut à tout moment venir nous faucher . La mort a ceci d'étonnant qu'elle ne fait pas de différence, finalement elle est très démocratique... elle prend tout le monde, sans exceptions, ni de sexe, ni de statut social ou culturel.
Enfant, adulte, vieux, elle ne fait aucune différence et prend sans vergogne la vie qui passe à côté d'elle.
On ne saura jamais quelle sera notre heure, jamais on ne pourra se préparer, préparer sa famille à cet instant tragique. Il arrive, comme ça , au détour d'une conversation, au creux d'un virage, au coeur de la jeunesse, sans prévenir, et nous tombre dessus. Dans cet instant qui se fige pour l'eternité, nous ne sommes plus. Indéfiniment poussière retournée à la poussière...
                                                                 

Jamais épreuve ne peut être plus rude. L'épreuve d'une vie sans doute...
Jeune, la mort me paraissait si abstraite que je n'imaginais même pas ce que ça pouvait être. A 17 ans elle a fait une entrée fracassante dans ma vie! Ma grand mère nous a quitté... Je me souviens de cet instant où mon père m'a pris à part pour me dire ce qui venait d'arriver... Instant tellement irréel, instant tragique, suspendu, hors du temps ... Mon corps se cabre, l'angoisse m'etreint, je sens qu'il va m'annoncer quelque chose d'inacceptable, d'inentendable. Et le pire arrive , je suis propulsée malgré moi dans un monde absurde, irrémédiablement sali.
Puis des morts il y en eu d'autres les années passant, toutes aussi folles les unes que les autres: Thierry, 20ans tué dans un accident de voiture, Cyril, 22 ans, tué en moto, Mon autre grand mère , 83 ans, Fleur, 27 ans morte d'un cancer, Jacques, 23 ans mort en moto, Simone, 76 ans...
Que dire? Il y aurait des morts plus juste que d'autres? Toute mort fini par nous paraitre si improbable, mais certaines marquent longtemps dans nos coeurs, dans nos âmes...
Maintenant j'ai 40 ans , deux filles... Que deviendraient elles si ça m'arrivait à moi? Elles n'ont que moi...
L'angoisse n'est jamais loin, mais aussi la conscience que quoi que je fasse je n'y peut rien, rien du tout!
Pourrais je passer un pacte avec le diable ou dieu lui même, je sais que rien n'est plus impossible que d'arrêter le passage inexorable de la mort, la faucheuse démocratique...
Alors j'essaie de ne plus y penser.... J'essaie de me dire qu'un jour...... dans très longtemps (j'éspère) elle viendra pour moi....
je fais un pacte où je demande (simplement) le droit d'élever mes filles jusqu'à leur majorité.... dans... 10 ans ... minimum.... Ensuite.... J'accepterais L'INEVITABLE....

Par mystérieuse inconnue - Publié dans : hors sujet
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Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 21:45

Je l'ai retrouvé lui que j'ai tant aimé à 15 ans. Lui qui m'a fait chavirer, qui m'a révelé à l'amour, le vrai.
On était au collège ensemble, en 3°. Le 1° trimestre était déjà bien entamé et je ne l'avais pas remarqué.
Un jour pourtant, je suis allé vers lui, simplement pour lui demander une feuille.
Avez vous déjà ressenti cette impression d'effacement de la réalité, la terre qui se vide de toute substance?
A cet instant, pour moi le monde s'est arrêté. Il n'y avait plus que lui, rien d'autre n'apparaissait dans mon champ de vision, lui et ses yeux immensément, profondément bleus. Ses yeux qui ne voyaient que moi.
J'ai eu cette sensation étrange que le temps s'arrêtait, combien de temps suis je restée suspendu à son regard? Combien de temps nos âmes se sont elles parlées? Sans doute quelques secondes, quelques petites minutes tout au plus , ses copains se seraient chargés de nous rappeller à l'ordre. Pourtant pour nous cet instant si fugace a duré une eternité, une eternité emerveillée.
Le coup de foudre , le vrai! Je l'ai ressenti me transperçant de tout mon long, me faisant ressentir des frissons si intenses, battre mon coeur comme jamais il n'avait battu...
Il n'y avait plus que nous dansant dans une même chanson connue de nous seuls, transportés à mille lieux de là, entremélés comme une seule âme.
Nous étions jeunes, nous avions la vie devant nous, la promesse d'une vie merveilleuse...
Cet instant magique ne s'est pas arrêté, chaque fois que nos regards se croisaient nos coeurs battaient à l'unisson, nos âmes se parlaient au delà des mots et des gestes. Ce fut un temps béni où toute ma vie tournait autour de lui: un regard de lui et je chavirais, un frôlement malicieux et mon corps s'electrisait, un baiser furtif et je frissonnais de bonheur.
Il était mon âme, ma chair, ma joie de vivre.
Je planais chaque jour un peu plus haut, un peu plus loin, un peu plus longtemps...
Quand je repense à cette époque merveilleuse je me dis que je n'ai pas assez savouré ces instants où la vie est simple, limpide. Ce fut ma plus belle année au collège. Je me suis métamorphosée, épanouie.
Mes amies, ma mère me voyaient heureuse. Et heureuse je l'étais!
Chaque instant passé près de lui, chaque moment volé , instants passagers et eternels, ont imprimés en moi le souvenir charmant d'un amour romantique, sincère et eternel.


                                                                                                                           

...

Les mois ont passé, les copines ont pris du temps, ses copains aussi, nous nous sommes un peu perdu... Une copine commune a achevé de nous séparer... Quand on est si jeune, on est fragile, on est naïf, on est à la merci d'une "garce" qui par plaisir pervers s'est arrangé pour nous éloigner. Trouver un messager relevait d'une bien pénible réalité de trahison, découverte trop tard....
L'entrée en seconde au lycée à 200 km l'un de l'autre ne pouvait pas nous permettre un retour à cet amour ô combien réél...
La suite est moins gaie... Pendant de longs mois j'ai erré comme une âme en peine, ma tristesse était tout aussi forte que l'amour que j'éprouvais... Je pleurais aussi profondément cet amour perdu que je l'avais sublimé...
La douleur faisait déjà partie de ma vie, elle m'achevait, elle me préparait aussi à la suite.

                                                                                                                                                                     
...

25 ans plus tard nous venons de nous retrouver! Comme c'est étrange de voir son visage d'homme alors que je l'avais quitté adolescent...
Le temps des explications viendra peut être... Finalement, est ce important aujourd'hui?
Le temps a passé inexorablement, et les années collège sont loin, très loin... Une autre vie.

Par mystérieuse inconnue - Publié dans : l'amour!
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Mardi 30 décembre 2 30 /12 /Déc 00:17

Fin d'année, les fêtes sont là.
La joie dit-on devrait illuminer nos âmes et nos éspérances... Pourtant il n'y a autour de moi que tristesse et désillusion...
Les enfants qui sont tellement surs qu'ils auront des cadeaux quoi qu'il arrive, les parents qui de toute façon offriront ces cadeaux. La foule dans les magasins, chacun affolé à l'idée de ne pas offrir ce fameux cadeau idéal, attendu, rêvé, idéalisé peut être.
Autour de moi tout ne devrait être que douceur et joie de vivre... La fin d'une année, le début d'une autre, les retrouvailles en famille, les lumières, les guirlandes, le sapin et les mets plus fameux les uns que les autres....
Autour de moi tout devrait être parfait et pourtant...
Et pourtant je sens tant de malheur autour de moi, un monde qui s'effondre sur lui même!
Un nouveau millénaire qui finalement, loin d'amener un nouvel espoir emmène des questions, des inconnues, des tensions si fortes!
Ne sentez vous pas autour de vous cette étrange sensation que nous courrons à notre perte?
Ne voyez vous pas autour de vous tous ces enfants blessés, affamés, mourants?
Ne voyez vous pas autour de vous tous ces gens qui meurent de ne pouvoir se soigner, de ne pouvoir manger, se reposer, s'abriter?
Ne voyez vous pas autour de vous ce climat instable qui nous emmène vers un non sens?
Ne sentez vous pas tous ces signes qui signent la fin d'un temps?
Je ne suis pas pessimiste ni amère, je suis lucide et réaliste. Et je m'inquiète de notre avenir... Jusqu'où jouerons nous avec le temps? Jusqu'où tiendrons nous dans nos retranchements et nos égarements?
La vie est si précieuse et si fragile, nous ne savons plus la protéger ni la respecter. Quel prix aurons nous à payer? Quel prix nos enfants auront à payer pour si peu d'attention à l'autre, à ce qui nous entoure?


des images belles et émouvantes... Que restera t-il?



encore un peu de temps?



les images sont terribles...
Mais la période de fin d'année n'est elle pas la période idéale pour regarder autour de soi et penser un peu aux autres?
Par mystérieuse inconnue - Publié dans : hors sujet
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 21:50

il

Il est là, si près de moi et si loin en même temps...

Pourquoi ne puis je l'oublier?

A part beaucoup de mal, il ne m'a pas apporté tant que ça, et voilà que j'y retourne...

Je voudrais t'oublier, je voudrais t'éloigner de moi. Je n'y arrive pas.

J'ai besoin de sentir des bras autour de moi, j'ai besoin de sentir un coeur qui bat pour moi, j'ai besoin de sentir mon coeur battre pour un homme... Un potentiel amour, même si je sais bien finalement que je me mène en bateau, que je rêve éveillée.

Je ne veux pas faire de drame, ni exploser encore, aller trop vite. Non je me contenterais de ces quelques instants fugaces qui me permettent de me sentir exister... un peu... pour un homme..

Je veux sentir un corps contre mon corps , un corps près de mon corps, un corps dans mon corps.

Je veux encore et encore vibrer, sentir, respirer le même air que lui, que d'autres autour de moi.

 

Pouvoir être touchée, caressée, enlacée. L'amour physique et sexuel. Une vue certaine de l'eternité, un moment où tout s'arrête.

Entrevoir un instant la sensation d'être entière, pleine, remplie d'émois.

Quand le désir entre en moi, m'emplit si pleinement je ne peux retenir mes pulsions, et tant pis si l'esprit à ce moment me crie d'arrêter. La reflexion n'est plus là pour me retenir.

Je me jette comme on se jette dans le vide, comme un remous intensif, une vague deférlante que rien ne peux retenir. Je suis cet être violent, passionné et prêt à se donner entièrement à l'autre jusqu'au paroxysme de l'amour!

Je souffrirais sans doute encore, mais je ressentirais tant d'espace.

Le danger est là tout près, il m'enveloppe depuis quelques temps, je le sens qui s'approche de moi et moi je n'attends que ça...

Je le veux lui et je veux que ce soit violent, intense, vivant!

Je veux le faire hurler, je veux qu'il ressente un peu de cette non retenue qui vibre en moi! Je veux qu'il perde le contrôle et se laisse guider dans ces chemins tortueux qu'il a peur de suivre. Je veux l'emmener au delà de ce qu'il peux imaginer, je veux qu'enfin il réalise à quel point sa vie confortable est morne et terne.

Je veux devenir un danger pour lui, une addiction qu'il ne pourra ressentir ailleurs.

Et quand enfin il sera à moi, je pourrais le laisser là...

Je serais son âme damnée, son habitude explosera en me traversant et il se retrouvera haletant, conquis, terrassé, réalisant que l'amour n'est pas un jeu. L'amour qu'il n'a pas su, pas voulu me donner, il le vivra profondément et ne pourra plus se contenter de vivoter.

La passion est violente mais fait ressentir la vie encore plus intensément. Il vivra.

Par mystérieuse inconnue - Publié dans : l'amour!
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 21:11
Elle m'a contacté... Surprenant! Je n'y croyais plus.
Après toutes ces années sans nouvelles, après que je l'ai recherché si longtemps, après un bref contact il y plus d'un mois... Elle m'a contacté... Surprenant! Elle veut venir me voir! Encore plus suprenant!
Est ce parce que son histoire d'amour n'est pas au beau fixe? Est ce parce que je suis seule? Est ce juste en souvenir du bon vieux temps?
Est ce que je me sens prête à la revoir? Cela fait si longtemps! 15 ans qu'on ne s'est vu, 10 ans qu'on s'est perdu de vue...
J'ai vieilli, elle aussi bien sur. Nos chemins se sont vraiment éloignés...
Serait-elle si différente que dans mon souvenir? Tant d'années ont passées.
Ressentirais-je du désir? Tout cela est si loin, si éloigné de moi maintenant!

J'avais 17 ans, elle à peine plus.
Nous sommes devenu amies très vite , de plus en plus proche, de plus en plus frôlantes... Sensations ambiguës. Emotions à fleur de peau, discussions suggestives...
Je ne comprenais pas ce que je ressentais, je ne voulais pas comprendre. Je vivais tout simplement, sans penser aux lendemains. J'étais jeune, j'avais la vie devant moi, je savais que je devais vivre des choses exceptionnelles, sortir de cette vie morne, éclater de vie au sens strict!
Un soir je me suis approchée d'elle et je ne savais pas ce qui se préparait, je ne savais pas ce que je voulais lui dire, je savais juste que je ressentais une tension incroyable, que quelque chose allait se passer...
Mon ventre me brulait, je tremblais de peur.
Je lui ai dit "j'ai quelque chose à te dire" mais les mots ne venaient pas, elle attendait attentive... Je devais le faire, il fallait que quelque chose arrive... "En fait c'est pas quelque chose à dire..." Et je l'ai embrassé, effleuré avec mes lèvres, et je me suis aussitôt reculé, j'attendais la gifle qui n'allait pas manquer d'arriver... Elle s'est penché vers moi et m'a embrassé, tendrement...
Nous sommes très vite devenue amantes, sans nous poser de question, naturellement. Je connaissais les endroits qui lui ferait ressentir des montées de désirs intenses, elle connaissait les endroits qui m'emmenaient au septième ciel. Nous faisions l'amour chez elle, (elle vivait seule) le mercredi, le week end parfois quand je ne rentrais pas chez mes parents, le soir après les cours. Ce fut une période chaude, intense, faite de découverte mutuelle, de désirs intenses. Nous étions amies, amantes, fusionnelles!
Rapidement cela s'est su au lycée, c'est vrai que nous n'étions pas discrètes, nous étions justes amoureuses...
L'été est arrivé, elle est partie , je l'ai suivi, j'ai fugué.
Nous sommes allées dans sa famille. Et pendant un mois ce fut le bonheur total, au bord de la mer, nous étions très proches.
Pourtant un garçon est arrivé dans mon coeur mais les choses ne se vivaient pas au même niveau... Elle était moi, j'étais elle. Nous nous comprenions, il n'y avait aucune trace d'hostilité entre nous.
Mais les meilleures choses ont une fin, il a fallu reprendre les cours...
La rentrée a été très dure, une gifle monumentale dont le sens nous échappait.
Par quel chemin les choses sont arrivées? Je l'ignore encore...
Nous entrions en terminale nous étions en symbiose et nous reprenions le chemin de la vie écolière rythmée par les horaires, les obligations.
Le premier jour nous avons été convoquées par la surveillante générale, elle savait et n'a pas maché ses mots! Elle s'est arrangé pour que nous soyons le moins possible ensemble (nous étions interne la semaine). Nous ne pouvions plus nous rejoindre le soir... Et c'est là que les choses se sont gâtées, nous nous sommes aperçues du regard des autres. Il avait changé. Les copines ne se laissaient pas approcher, je sentais un recul si subrepticement je frôlais leur bras. Nous étions des pestiférées, les lesbiennes du lycée...
J'ai beaucoup souffert de ce regard malveillant, Kathy. semblait beaucoup moins affectée... Nous n'avions que nous, nous ne pouvions compter que sur nous...
Puis progressivement les copines se sont rendues compte que nous n'allions pas leur sauter dessus à tout bout de champ et elles sont revenues à nous. Mais les amitiés n'étaient plus les mêmes...
Il n'y a guère que Dany. qui ne m'avait jamais jugé et qui, à défaut de comprendre, a toujours été un soutien exceptionnel pour moi. Peut être parce qu'elle aussi vivait des choses pas facile, elle sortait avec un homme marié... Pas simple non plus...
Nous avons finalement commencé à acceper que les autres nous jugeaient mais nous nous en moquions, j'ai appris vraiment à cette période à vivre pour moi.
C'était l'époque où je m'ouvrais au monde , où je ne vivais plus au même ryhtme que mes parents, l'époque où je devenais une femme.
Ma mère m'avait regardé comme une fille sous influence incapable d'avoir mon propre jugement, entrainé sur la mauvaise pente par une fille très perverse... Une cassure s'est faite à cette époque, j'ai cessé de lui confié mes états d'âme.
D'ailleurs pouvait elle comprendre la vie que je menais? Je sortais avec une fille, je commençais à penser "peace and love", j'étais devenue végétarienne, je fumais des joints et j'aspirais à une vie meilleure .. Un gouffre était entre nous!
Kathy a commencé à fréquenter des hommes le week end, je n'étais pas jalouse.. Elle était à moi!
Un week end je me suis rendue compte qu'elle étais amoureuse de ce type (j'ai oublié son nom) je lui ai fait un pari "il m'embrassera avant la fin de la soirée", je l'ai allumé sans trop d'effort, elle a vu qu'il ne tenait pas à elle. J'étais contente, je n'aimais pas cet homme.
Notre amour est devenu passionnel, vibrant, violent parfois!
Nous avions trouvé un équilibre. Mais j'ai rencontré Clovis. et c'est elle qui m'a dit que j'étais amoureuse... Je ne savais pas que j'étais en train de tomber amoureuse puisque j'aimais encore Kathy.

mais ceci est une autre histoire....








Par mystérieuse inconnue - Publié dans : mes exs
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