Présentation

Recherche

Derniers Commentaires

l'amour!

Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 21:45

Je l'ai retrouvé lui que j'ai tant aimé à 15 ans. Lui qui m'a fait chavirer, qui m'a révelé à l'amour, le vrai.
On était au collège ensemble, en 3°. Le 1° trimestre était déjà bien entamé et je ne l'avais pas remarqué.
Un jour pourtant, je suis allé vers lui, simplement pour lui demander une feuille.
Avez vous déjà ressenti cette impression d'effacement de la réalité, la terre qui se vide de toute substance?
A cet instant, pour moi le monde s'est arrêté. Il n'y avait plus que lui, rien d'autre n'apparaissait dans mon champ de vision, lui et ses yeux immensément, profondément bleus. Ses yeux qui ne voyaient que moi.
J'ai eu cette sensation étrange que le temps s'arrêtait, combien de temps suis je restée suspendu à son regard? Combien de temps nos âmes se sont elles parlées? Sans doute quelques secondes, quelques petites minutes tout au plus , ses copains se seraient chargés de nous rappeller à l'ordre. Pourtant pour nous cet instant si fugace a duré une eternité, une eternité emerveillée.
Le coup de foudre , le vrai! Je l'ai ressenti me transperçant de tout mon long, me faisant ressentir des frissons si intenses, battre mon coeur comme jamais il n'avait battu...
Il n'y avait plus que nous dansant dans une même chanson connue de nous seuls, transportés à mille lieux de là, entremélés comme une seule âme.
Nous étions jeunes, nous avions la vie devant nous, la promesse d'une vie merveilleuse...
Cet instant magique ne s'est pas arrêté, chaque fois que nos regards se croisaient nos coeurs battaient à l'unisson, nos âmes se parlaient au delà des mots et des gestes. Ce fut un temps béni où toute ma vie tournait autour de lui: un regard de lui et je chavirais, un frôlement malicieux et mon corps s'electrisait, un baiser furtif et je frissonnais de bonheur.
Il était mon âme, ma chair, ma joie de vivre.
Je planais chaque jour un peu plus haut, un peu plus loin, un peu plus longtemps...
Quand je repense à cette époque merveilleuse je me dis que je n'ai pas assez savouré ces instants où la vie est simple, limpide. Ce fut ma plus belle année au collège. Je me suis métamorphosée, épanouie.
Mes amies, ma mère me voyaient heureuse. Et heureuse je l'étais!
Chaque instant passé près de lui, chaque moment volé , instants passagers et eternels, ont imprimés en moi le souvenir charmant d'un amour romantique, sincère et eternel.


                                                                                                                           

...

Les mois ont passé, les copines ont pris du temps, ses copains aussi, nous nous sommes un peu perdu... Une copine commune a achevé de nous séparer... Quand on est si jeune, on est fragile, on est naïf, on est à la merci d'une "garce" qui par plaisir pervers s'est arrangé pour nous éloigner. Trouver un messager relevait d'une bien pénible réalité de trahison, découverte trop tard....
L'entrée en seconde au lycée à 200 km l'un de l'autre ne pouvait pas nous permettre un retour à cet amour ô combien réél...
La suite est moins gaie... Pendant de longs mois j'ai erré comme une âme en peine, ma tristesse était tout aussi forte que l'amour que j'éprouvais... Je pleurais aussi profondément cet amour perdu que je l'avais sublimé...
La douleur faisait déjà partie de ma vie, elle m'achevait, elle me préparait aussi à la suite.

                                                                                                                                                                     
...

25 ans plus tard nous venons de nous retrouver! Comme c'est étrange de voir son visage d'homme alors que je l'avais quitté adolescent...
Le temps des explications viendra peut être... Finalement, est ce important aujourd'hui?
Le temps a passé inexorablement, et les années collège sont loin, très loin... Une autre vie.

Par mystérieuse inconnue - Publié dans : l'amour!
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 21:50

il

Il est là, si près de moi et si loin en même temps...

Pourquoi ne puis je l'oublier?

A part beaucoup de mal, il ne m'a pas apporté tant que ça, et voilà que j'y retourne...

Je voudrais t'oublier, je voudrais t'éloigner de moi. Je n'y arrive pas.

J'ai besoin de sentir des bras autour de moi, j'ai besoin de sentir un coeur qui bat pour moi, j'ai besoin de sentir mon coeur battre pour un homme... Un potentiel amour, même si je sais bien finalement que je me mène en bateau, que je rêve éveillée.

Je ne veux pas faire de drame, ni exploser encore, aller trop vite. Non je me contenterais de ces quelques instants fugaces qui me permettent de me sentir exister... un peu... pour un homme..

Je veux sentir un corps contre mon corps , un corps près de mon corps, un corps dans mon corps.

Je veux encore et encore vibrer, sentir, respirer le même air que lui, que d'autres autour de moi.

 

Pouvoir être touchée, caressée, enlacée. L'amour physique et sexuel. Une vue certaine de l'eternité, un moment où tout s'arrête.

Entrevoir un instant la sensation d'être entière, pleine, remplie d'émois.

Quand le désir entre en moi, m'emplit si pleinement je ne peux retenir mes pulsions, et tant pis si l'esprit à ce moment me crie d'arrêter. La reflexion n'est plus là pour me retenir.

Je me jette comme on se jette dans le vide, comme un remous intensif, une vague deférlante que rien ne peux retenir. Je suis cet être violent, passionné et prêt à se donner entièrement à l'autre jusqu'au paroxysme de l'amour!

Je souffrirais sans doute encore, mais je ressentirais tant d'espace.

Le danger est là tout près, il m'enveloppe depuis quelques temps, je le sens qui s'approche de moi et moi je n'attends que ça...

Je le veux lui et je veux que ce soit violent, intense, vivant!

Je veux le faire hurler, je veux qu'il ressente un peu de cette non retenue qui vibre en moi! Je veux qu'il perde le contrôle et se laisse guider dans ces chemins tortueux qu'il a peur de suivre. Je veux l'emmener au delà de ce qu'il peux imaginer, je veux qu'enfin il réalise à quel point sa vie confortable est morne et terne.

Je veux devenir un danger pour lui, une addiction qu'il ne pourra ressentir ailleurs.

Et quand enfin il sera à moi, je pourrais le laisser là...

Je serais son âme damnée, son habitude explosera en me traversant et il se retrouvera haletant, conquis, terrassé, réalisant que l'amour n'est pas un jeu. L'amour qu'il n'a pas su, pas voulu me donner, il le vivra profondément et ne pourra plus se contenter de vivoter.

La passion est violente mais fait ressentir la vie encore plus intensément. Il vivra.

Par mystérieuse inconnue - Publié dans : l'amour!
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 21:04


Aimer ou ne pas aimer, hair éventuellement...
Tout est histoire de choix ou de moment.
Comment savoir où l'amour peut nous mener? Avant on y croit très fort, à l'infini, décliné eternellement comme un possible monde où tout serais toujours joyeux, coloré et doux!
Après on n'y crois plus et l'amour laisse la place à l'amertume, à la deception. Comment peut-on se laisser si souvent abuser? Eternel recommencement de ce qu'on croit être enfin l'Amour!
L'amour, quelle invention stupide faite pour berner les êtres de ce qui pourrait peut être un jour les rendre dociles, couchés, éteints...
La passion de l'instant face aux tourments des lendemains désenchantés, la croyance en un avenir paisible face au futur bouillonnant et ravageur...
Une vie sans histoire mais sans souffrance à échanger contre un instant de sublime passion explosive mais terriblement déstabilisante et blessante!
Quelle est la préférence? Ne choisit -on pas finalement toujours la même et intolérable souffrance?
Il y en a qui s'aime me direz vous, oui sans doute mais est ce au bout des années de l'amour ou de l'affection? de la tendresse, de l'habitude, du confort face au vide insondable de la solitude! Mais solitude rime aussi avec liberté...
Si le choix finalement était là? Etre libre mais forcément seule au long court...
Ou faire le choix de ne plus jamais se sentir seule au monde, de ne plus jamais se serrer soi même dans ses bras pour ne pas sentir ce vide immense qui vous envahit jusqu'au tréfond de votre âme...
Choisir les concessions, les à-peu-près, les pas tout à fait heureux mais bien quand même?
Ou choisir le vent salutaire de l'entière volonté de contrôler sa vie, de décider de tout ce qui est bien pour soi même?
Donner, se donner, ou ne faire qu'effleurer l'envie de ressentir l'absolue sensationd'être enfin en lien avec l'immense eternité?
Finalement comment savoir?
Aujourd'hui je rêve d'absolu, demain je voudrais juste sentir les mains d'un homme sur moi...
Ce jour est fait pour être absorbé par ma liberté pleine et entière, mais dans une nuit je rêverais qu'il me prenne tendrement dans ses bras...
Demain ou dans dix ans serais je la même? Moi et son contraire, c'est toujours moi..
Alors? Il me faudra combien de vie pour savoir ce qui me convient le mieux?
Jusqu'où devrais je aller pour enfin trouver l'entière disposition de moi même?
Par mystérieuse inconnue - Publié dans : l'amour!
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés